Les rayonnements ionisants

Ils sont de 2 types :

  • D’origine naturelle, cosmique et tellurique, représente en France 2.4 milliseverts par an, en moyenne par individu,
  • D’origine artificielle, représentée par les radiations médicales (radiodiagnostic, radiothérapie..) et nucléaires.

Les techniques d’imagerie utilisant les rayons X sont : la radiographie, le scanner, l’ostéodensitométrie et la médecine nucléaire (scintigraphies).

 

 

La radioprotection

Il s’agit des mesures prises pour assurer la protection de l’homme contre les effets néfastes éventuels des rayons X d’origine médicale.

En cas d’exposition forte, prolongée ou répétée aux rayonnements ionisants, des mutations génétiques peuvent apparaître ainsi que des cancers (accidents nucléaires type Fukuschima).

Cependant en radiologie les doses utilisées sont très éloignées des doses seuils de gravité.

La mesure de dose efficace est en millisevert (mSv).
Par exemple, une radio thoracique délivre en moyenne 0.05 mSv soit 7 jours d’exposition naturelle ou l’équivalent d’un AR en avion Paris - New York.

Deux grandes règles de radioprotection :

  • La justification :

L’indication d’un examen radiologique doit être réfléchie et bien posée.
Il appartient au radiologue de valider cette indication et parfois si possible de proposer un autre moyen diagnostic n’utilisant pas les rayons X, comme l’échographie ou l’IRM.
Un guide du bon usage des examens d’imagerie médicale a été édité en 2005 et remis a jour en 2013.

  • L'optimisation :

C’est utiliser le minimum de rayons nécessaires pour obtenir une image de qualité suffisante permettant de poser un diagnostic.

 

Deux cas particuliers :

  • L’enfant est le plus sensible aux rayon X, une protection des gonades sera systématiquement proposée pour limiter l’irradiation des organes génitaux en particulier chez l’enfant prépubère,
  • La femme enceinte : même si le risque est très faible pour le fœtus, le principe de précaution préconise d’éviter toute irradiation (en dehors de l’urgence vitale) pendant la grossesse.

Essayer de remplacer l’examen par un autre non irradiant (échographie). Si l’examen est absolument nécessaire, il sera mis en œuvre tous les moyens possibles pour réduire la dose délivrée et la durée d’exposition.

En cas d’exposition alors que la patiente ne se savait pas enceinte le jour de l’examen, prévenir systématiquement le radiologue qui estimera la dose reçue (en lien avec IRSN) afin d'estimer un éventuel risque pour le foetus.

Pour que chaque patient soit au courant de sa dose d'irradiation médicale, dans un souci de tranparence totale, la dose délivrée lors d'un examen est inscrite dans le compte rendu de l'examen, elle est archivée avec l'examen.

Publication: 
Contenu modifié le 22/03/21